Palmarès du Fica 2017
- Cyclo d'Or : 500M800M de Yao Tian (Chine)
- Grand prix du Jury International : BEING BORN de Mohsen Abdolvahab (Iran)
- Prix du Jury International : GOING THE DISTANCE de Harumoto Yujiro (Japon)
- Mention spéciale du Jury International : Hiromi Hakogi dans HER MOTHER de Sato Yoshinori (Japon)
- Prix du Jury NETPAC : GOING THE DISTANCE de Harumoto Yujiro (Japon)
- Prix de la critique : HOTEL SALVATION de Shubhashish Bhutiani (Inde)
- Prix Emile Guimet : BABY BESIDE ME de Son Tae-gyum (Corée du Sud)
- Coup de cœur du Jury Guimet : GOING THE DISTANCE de Harumoto Yujiro (Japon)
- Prix INALCO : EMMA (Mother) de Riri Riza (Indonésie)
- Coup de coeur INALCO : 500M800M de Yao Tian (Chine)
- Prix du public du film de fiction : THE DARK WIND de Hussein Hassan (Iraq)
- Prix du Jury Lycéen : THE DARK WIND de Hussein Hassan (Iraq)
- Prix du Public du film documentaire : UN INTOUCHABLE PARMI LES MORTS de Asil Rais (Inde)
- Prix du Jury Jeune : LE CRI INTERDIT de Marjolaine Grappe & Christophe Barreyre (France / Chine)
Quoi de mieux qu'un train tout neuf pour démarrer le 23ème FICA ?
Le vernissage aura lieu jeudi 19 janvier 2017 à 18h30 en présence de l’artiste.
Chapelle de l'Hôtel de ville de VESOUL
La peintre japonaise Eriko Matsuda présentera, dans le cadre du 23è Festival International des Cinéma d’Asie de Vesoul où le Japon est mis à l’honneur, ses œuvres autour du thème « Adoration » à la chapelle de l’Hôtel de Ville du 19 janvier au 19 février 2017.
Eriko Matsuda est née à Tokyo. En 2002 elle obtient son diplôme de l’Université d’Art et Design Joshibi spécialité sculpture.
Elle se partage entre Tokyo et Paris depuis 2014.
Ses travaux se sont principalement tournés vers la peinture à l’huile et une technique particulière de peinture à l’encre « sumi-e » : l’encre est versée sur le papier humide, et l’artiste y imprime le mouvement pour en faire un tableau vivant et abstrait.
Elle travaille aussi sur des installations basées sur des miroirs brisés renvoyant des images déformées de la réalité.
Elle expose tant à Tokyo qu’à Paris.
« Dans mes peintures j’utilise l’eau, source primordiale de toute forme de vie. L’eau comme révélatrice mystérieuse de l’équilibre parfait qui unit le vivant au reste de l’univers…
J’utilise l’encre de Chine et son matériel adapté, mais d’une manière différente de la calligraphie traditionnelle. Sur du papier aquarelle humidifié symbolisant la terre, chaque point d’encre de Chine que j’applique est semblable à une cellule et revêt l’apparence de la vie…
Je souffle sur l’encre, je rajoute de l’eau, j’étire l’encre ; recréant en miniature l’action du vent, de la pluie, du soleil. Le résultat, fruit des changements de formes, des mouvements et du hasard est semblable à un être vivant, à une fissure minérale… rien n’est figé, la liberté de création est totale.
J’espère, par cette technique, exprimer et reproduire les lois de la nature, l’harmonie des formes et la nature changeante de nos propres perceptions… » Eriko Matsuda
Photo by Jean Michel Jarillot